Recettes de l' AGISI
- 3.2.1 - Suppléments d'impôts en milliers d'euros
- 3.2.2 - Proportion de majoration de la base imposable avec ou sans accord
3-2-1 - Suppléments d'impôts en milliers d'eurosprint
Suppléments d'impôts en milliers d'euros Impôts 2011 Sanctions1 2011 Total 2011 Impôts 2012 Sanctions1 2012 Total 2012 Impôts 2013 Sanctions1 2013 Total 2013 Impôts sur les revenus IPP 79.760 49.328 129.088 79.220 21.823 101.043 256.688 107.733 364.421 ISOC 568.953 34.986 603.939 1.023.775 270.429 1.294.204 472.205 93.321 565.526 Total impôts sur les revenus 648.713 84.314 733.027 1.102.995 292.252 1.395.247 728.893 201.054 929.947 TVA IPP 4.879 5.103 9.982 5.383 9.895 15.278 6.128 10.358 16.486 ISOC 155.647 271.969 427.616 53.978 93.363 147.341 128.618 228.495 357.113 Total TVA 160.526 277.072 437.598 59.361 103.258 162.619 134.746 238.853 373.599 Total des suppléments d'impôts 809.239 361.386 1.170.625 1.162.356 395.510 1.557.867 863.639 439.907 1.303.546 1 Amendes administratives et accroissements d'impôt
En matière d’impôts sur les revenus, le montant de suppléments mis en recouvrement en 2013 a diminué de plus d’un tiers par rapport à l’année 2012. Le résultat exceptionnel de cette année précédente était en fait lié au traitement de deux affaires sans accord des contribuables concernés.
Par conséquent, compte tenu de ce fait et en considérant l’évolution des suppléments des 10 années précédentes, les résultats de 2013 atteignent un score excellent. D'une part, les résultats sont davantage dispersés sur un plus grand nombre de contribuables; d'autre part, le renfort récent en personnel expert en matière informatique a conduit à des analyses approfondies des systèmes comptables permettant une meilleure détection des anomalies et des irrégularités.Divers mécanismes, assez similaires aux années précédentes, sont à l’origine des rectifications dont les principales portent entre autres sur :
- les revenus non déclarés de comptes bancaires détenus à l’étranger ;
- l'utlisation incorrecte de la déduction des intérêts notionnels ;
- les chiffres d’affaires non déclarés (commerce illégal internet ou autre, fausses factures, fausse adresse de livraison, etc.) ;
- le paiement de salaires au noir ;
- la domiciliation fictive à l’étranger ;
- des abus en matière sociale – système de portage salarial ;
- l’abus dans l’usage de certaines réglementations plus favorables (revenus divers, déduction RDT, brevets, plus-values, etc.).
De même, les secteurs qui ont donné lieu aux enquêtes sont variés. Les principaux secteurs concernés sont les secteurs financiers et d'assurances, les grossistes en boissons et denrées alimentaires, l’horeca, les diamantaires, la construction, les entreprises de déchets/métaux/ferrailles, les clubs sportifs...
Le total des suppléments de TVA a plus que doublé en 2013 puisqu'il a atteint 373,6 millions en 2013 par rapport à 162,6 millions d’euros en 2012. Sur ce total, 16,5 millions d’euros sont à charge de personnes physiques et 357,1 millions d'euros sont à charge de sociétés. Les amendes proportionnelles de 2013 représentent en moyenne 64 % de la somme totale des suppléments de TVA pour les sociétés et 62,8 % dans le chef des personnes physiques.
3.2.2 - Proportion de majoration de la base imposable avec ou sans accordprint
Proportion de majoration de la base imposable avec ou sans accord Avec accord 2011 Sans accord 2011 Avec accord 2012 Sans accord 2012 Avec accord 2013 Sans accord 2013 Impôts sur les revenus Augmentation de la base imposable 37 % 63 % 11 % 89 % 23 % 77 % TVA Taxe et amendes 8 % 92 % 8 % 92 % 4 % 96 % En matière d’impôts sur les revenus, le montant total des majorations de base imposable s’est élevé à près de 1,5 milliard d'euros dont 23,2% avec accord.
Le pourcentage de majoration des suppléments de la base imposable avec accord du contribuable a varié entre 7 et 24 % au cours des années 2003 à 2010 ; par conséquent, le pourcentage de 23 % d’accord de l’année 2013 est proche de la moyenne élevée de ces années et il peut être considéré comme assez satisfaisant. En effet, il ne faut pas perdre de vue que les suppléments d’impôts mis en recouvrement par l’AGISI portent sur des sommes élevées et, dans certains cas, sur des interprétations de fait ou de principe controversées par le contribuable. Un accord entre l’administration et le contribuable offre non seulement davantage d’assurance en matière de recouvrement pour le trésor, mais signifie également une économie de fonctionnement pour les différents services traitant les procédures de réclamation liées aux décisions de majoration de la base taxable sans accord du contribuable.
En ce qui concerne la TVA, le pourcentage des suppléments avec accord concernant les taxes et les amendes atteint avec 4 % du total en 2013, soit une légère baisse par rapport à la moyenne des chiffres de 2012.